Actualité:
Votation du 22 septembre 2024 :
Pas question de payer plus pour toucher moins de rente : Non à la modification de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP)
La réforme LPP entrainerait une hausse des cotisations salariales obligatoires : les salarié-e-s verseraient Fr. 2.1 milliads de plus par an aux caisses de pension.
Certains actifs verseront jusqu’à Fr. 2400.— par an de plus. Les différentes hausses de charges salariales auraient un fort impact sur les actifs qui ont déjà de la peine à s’en sortir avec l’augmentation du coût de la vie. La modification de la loi ne prévoit pas de solution pour les interruptions de carrière liées à la famille ou le travail à temps partiel, ni une facilité d’affiliation en cas d’emplois multiples, ni une reconnaissance des tâches d’assistances.
On pourrait penser que si les employé-e-s et les entreprises cotisent plus pour le 2ème pilier, le retraité bénéficiera en fin de carrière, mais ce ne serait pas le cas dans la grande majorité des cas.
Les personnes qui partent à la retraite reçoivent en moyenne une rente LPP plus basse que celles ayant quitté la vie active il y a quinze ans. La nouvelle modification de la loi propose de réduire encore le taux de conversion de 6.8 % à 6 %. Concrètement un capital vieillesse de 100 000 équivaudrait à une rente de 6000.—par an au lieu de 6800.—. A l’introduction de la LPP, en 1985, le taux de conversion était à 7.2 %. La modification de la LPP pourrait entrainer des baisses de rente jusqu’à Fr. 3 200.—par an.
Les compensations prévues sont insuffisantes par rapport aux nombres de personnes qui pourraient en bénéficier réellement.
De plus, la compensation du renchérissement qui touche les pensionnés n’est pas prévue alors que tout augmente.
La réforme LPP ne remplit plus sa fonction d’assurance sociale et les seuls gagnants de ces démantèlements sont les secteurs financiers. Chaque année 7 milliards de francs du 2ème pilier sont utilisés en frais administratifs et commissions. La modification proposée demanderait encore plus de bureaucratie.
Non à cette réforme car il est inadmissible que les salarié-e-s doivent payer plus de cotisations pour recevoir finalement moins de rente.