Actualité:
Lancement de l’Initiative populaire cantonale
«Maximum 10 % du revenu pour les primes d’assurance-maladie»
La hausse continue des primes d’assurance-maladie exerce une pression financière croissante sur les ménages. Cela engendre également des répercussions collatérales significatives, tant sur le plan physique, social et psychologique.
En 2025, la prime mensuelle moyenne d’assurance a augmenté de 6 % soit plus de 21.60 par mois. Les ménages doivent allouer jusqu’à 15 % de leur revenu au paiement des primes et la baisse du pouvoir d’achat chaque année devient une préoccupation existentielle.
De nombreux assurés optent pour des franchises élevées pour réduire le montant de leurs primes. Cependant cette stratégie comporte des risques : en cas de besoin médical, les coûts initiaux élevés peuvent dissuader une personne à consulter un professionnel de santé,
retardant ainsi les diagnostics et les traitements. Les contraintes financières peuvent engendrer du stress, de l'anxiété et un sentiment d'insécurité quant à l'avenir. Ces pressions psychologiques peuvent affecter la santé mentale, entraînant potentiellement des troubles tels que la dépression ou l'épuisement professionnel.
En 1996, lorsque l’assurance est devenue obligatoire pour tout un chacun, il y avait eu un engagement politique à savoir que les coûts liés aux primes ne devaient pas dépasser plus de 8 % du revenu imposable avec le système de réduction des primes. Or, cette promesse ne tient plus puisqu’une grande partie de la population subit une pression financière bien plus
excessive.
La solidarité sociale n’est plus équitable et les baisses du pouvoir d’achat touchent encore plus cruellement les rentiers, les personnes sans formation, sans passeport suisse et les salarié-e- s peu protégé-e-s avec de petits revenus. De plus, les femmes sont particulièrement impactées en raison d’inégalités salariales, de carrières interrompues et d’emploi à temps partiel.
Le risque de pauvreté peut entraîner un endettement, une marginalisation sociale, une diminution de la participation à la vie communautaire et finalement cela aura aussi des répercussions financières à la toute la société.
Le plafonnement des primes maladies permet dans l’immédiat d’offrir un bol d’air à une majorité de la population tout en préservant les intérêts de la société.
L’assurance maladie de base ne doit pas répondre à des logiques de marché mais doit garder sa mission d’assurance sociale.
Il reste néanmoins urgent de de réformer le système de l’assurance maladie, mais en Valais, nous utilisons à ce stade l’initiative car d’être bien soigné ne doit pas devenir un luxe possible pour seulement les nantis.
Le plafonnement des primes permettrait d’atténuer cette pression financière ayant des impacts directs sur le pouvoir d’achat pour une grande partie de la population tout en assurant un accès universel aux soins.
Alors à vos stylos ….
Sion, le 31.1.2025
En 2025, la prime mensuelle moyenne d’assurance a augmenté de 6 % soit plus de 21.60 par mois. Les ménages doivent allouer jusqu’à 15 % de leur revenu au paiement des primes et la baisse du pouvoir d’achat chaque année devient une préoccupation existentielle.
De nombreux assurés optent pour des franchises élevées pour réduire le montant de leurs primes. Cependant cette stratégie comporte des risques : en cas de besoin médical, les coûts initiaux élevés peuvent dissuader une personne à consulter un professionnel de santé,
retardant ainsi les diagnostics et les traitements. Les contraintes financières peuvent engendrer du stress, de l'anxiété et un sentiment d'insécurité quant à l'avenir. Ces pressions psychologiques peuvent affecter la santé mentale, entraînant potentiellement des troubles tels que la dépression ou l'épuisement professionnel.
En 1996, lorsque l’assurance est devenue obligatoire pour tout un chacun, il y avait eu un engagement politique à savoir que les coûts liés aux primes ne devaient pas dépasser plus de 8 % du revenu imposable avec le système de réduction des primes. Or, cette promesse ne tient plus puisqu’une grande partie de la population subit une pression financière bien plus
excessive.
La solidarité sociale n’est plus équitable et les baisses du pouvoir d’achat touchent encore plus cruellement les rentiers, les personnes sans formation, sans passeport suisse et les salarié-e- s peu protégé-e-s avec de petits revenus. De plus, les femmes sont particulièrement impactées en raison d’inégalités salariales, de carrières interrompues et d’emploi à temps partiel.
Le risque de pauvreté peut entraîner un endettement, une marginalisation sociale, une diminution de la participation à la vie communautaire et finalement cela aura aussi des répercussions financières à la toute la société.
Le plafonnement des primes maladies permet dans l’immédiat d’offrir un bol d’air à une majorité de la population tout en préservant les intérêts de la société.
L’assurance maladie de base ne doit pas répondre à des logiques de marché mais doit garder sa mission d’assurance sociale.
Il reste néanmoins urgent de de réformer le système de l’assurance maladie, mais en Valais, nous utilisons à ce stade l’initiative car d’être bien soigné ne doit pas devenir un luxe possible pour seulement les nantis.
Le plafonnement des primes permettrait d’atténuer cette pression financière ayant des impacts directs sur le pouvoir d’achat pour une grande partie de la population tout en assurant un accès universel aux soins.
Alors à vos stylos ….
Sion, le 31.1.2025
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